DocTeeBoh’s blog

Au Japon les cartes téléphoniques et les cartes prépayées telles que certaines cartes de train, disposent d’une zone prévue pour que les machines dans lesquelles elles passent les perforent, pour indiquer combien de crédits il reste… ce n’est naturellement pas un système prévu pour être relu par ces même machines, mais simplement un moyen pour l’utilisateur de vérifier combien d’unitées il reste sur ces cartes sans avoir à les insérer dans un appareil électronique (qui n’a pas eu à une époque ou une autre de sa vie, 3 -ou plus- cartes téléphoniques dans son portefeuille avec un nombre d’unitées très variable et été obligé de les checker une par une dans une cabine… ou l’envie de vérifier une carte abandonnée ?)

Vous pourrez donc voir (si vous avez des yeux perçants ou agrandissez la photo) qu’il me reste 20 unitées sur ma carte téléphonique (et ne vous foutez pas de moi, je n’ai pas choisi la photo ) et 850 yens dans ma carte de train.

Comme indiqué dans le titre, boulot boulot, donc pas trop le temps de rédiger, bien que j’aurais beaucoup à dire.

Petite photo en attendant des jours plus diserts :

Généralement quand il pleut dans les grandes villes, on trouve à l’entrée des magasins, musées et autres cinémas des distributeurs de plastiques permettant d’emballer son parapluie, de simples corbeilles permettant de les entreposer, ou bien encore des parkings. C’est la première fois que je croise ce dispositif permettant de les secouer, sans s’arroser (entrée d’un mc do)…

Reprise de la fin de mon précédent post….

Je demandai donc au gars du staff de cette guest house à deux francs si je pouvais appeler mon patron pour prendre une décision, il me dit oui et me donna un téléphone… avec lequel j’appelai ma guest house de l’année dernière (je n’allais pas leur demander un téléphone en leur disant que j’allais appeler un concurrent ) qui disposait d’une chambre de libre pour le samedi suivant mon arrivée (5 jours d’attente qui m’avait fait décider d’aller voir ailleurs) une semaine auparavant, pour savoir si elle était toujours disponible… et elle l’était ! Je dis alors bye bye au mauvais plan dans lequel je m’étais embarqué, allai poser mes sacs chez mon très gentil et serviable pote canadien Harold, allai donc squatter une semaine chez ma copine Tomoko qui en fut enchantée (moi aussi d’ailleurs, en dehors du stress d’avoir le cul entre 2 chaises), et passai une nuit chez mon patron, dont une partie fut passée à travailler.

Et me voici donc dimanche soir… ou plutôt nuit de dimanche à lundi, enfin installé, le pc et les sacs fraichements déballés il y a deux heures, dans ma guest house ou le chauffage / air conditionné est inclus dans le loyer, ou le changement des ampoules est opéré par le gardien et non pas à ma charge, où je peux inviter qui je veux sans avoir à prévenir 3 jours à l’avance, sans être surveillé par une pléthore de caméras de surveillance, et où je peux faire ce que bon me semble de ma connexion internet !

Sur ce, je vous laisse pour aujourd’hui, une grosse journée de travail m’attendant demain, j’ai une semaine à rattraper là …

Allez, quand même deux petites photos pour la route (comme d’hab, clic = agrandir…)

Je suis passé au bi-écran… même pas 2 heures que je suis dans cette config, et je sens que je ne vais plus pouvoir m’en passer… à part ça, pas de grand changement au niveau de la chambre, à part l’étage. Anecdote représentative du plaisir de vie ici : l’année dernière j’avais acheté une chaise (celle de la photo) que j’avais laissée dans ma précédente chambre en disant au gardien d’en faire ce qu’il voulait, la jeter, la mettre dans une autre chambre… 4 mois plus tard je reviens, j’arrive dans une nouvelle chambre, et qu’est-ce que je retrouve qui m’y attend ? Ma chaise !!! Le gardien (ce cher Mr Hourra) sachant que je revenais, a eu la prévenance de l’y remettre !

Contrairement à la plupart de mes photos de l’année dernière, Tokyo ressemble le plus souvent à ça : un petit village avec des gratte-ciels à l’horizon.

pffiouu…

reprenons par le debut… arrive a Roissy avec 2h d’avance, comme d’habitude, et stressant lourdement (c’est le cas de le dire) sur le poids de mes bagages… comme a l’accoutumee je savais que je depassais largement les 23kg en soute et 6 en cabine. J’avais - egalement comme d’habitude - place tous les trucs les plus legers dans un enorme sac prevu la soute, et tout le plus lourd dans mon sac a dos pour la cabine, celui ci n’etant generalement pas pese… arrive a l’enregistrement, la fille vers laquelle je me dirigeai me parut un peu grincheuse, mais je me dis “faisons fi des a prioris faciaux”. Je posai mon enorme sac (le plus “leger” donc) sur la balance… il etait tellement enorme qu’il ne tenait pas en entier… et son poids sur la tranche (la moitie du poids reel en gros) etait de … 28kg… et la grincheuse (mon a priori avait donc raison) de me dire que ca ne le fait pas, qu’elle ne peux rien faire et qu’il va me falloir payer… a 80euro le kilo en trop, je commencait a cordialement la detester (d’habitude, les filles de l’enregistrement me disent “c’est un peu trop, mais passe pour cette fois”, ou meme ne me disent rien du tout). Fort heureusement, elle demanda conseil a une hotesse qui me paraissait un peu plus experimentee, et qui lui dit : “ouah, allez, c’est pas grave faites passer”… oouufff….

Mais de me demander si ce que j’ai sur le dos n’est pas trop lourd (si vous avez bien suivi, c’est le pire)… fort heureusement, elle n’essaya pas d’approfondir ce que mon “eeuuhhh……..” signifiait en kilos.

Premiere grosse etape de passee… je flippai encore un peu sur le fait qu’on me fasse peser mon sac a dos juste avant de monter dans l’avion, crainte qui se revela injustifiee.

Et donc de m’envoler pour Londres, 2h d’attente, et de decoller pour les 12h de vol pour Tokyo. A force de le faire, je trouve que cela va de plus en plus vite. L’avion etait presque vide, je n’eut donc pas besoin de stresser au sujet de l’appartenance territoriale des accoudoirs .

Arrive a Tokyo, la premiere chose aue je fis fut de me deshabiller… 34 degres a l’ombre ! Qu’est-ce que cela fait du bien de quitter un printemps legerement frisquet, pour atterrir en plein ete (journee neanmoins exceptionelle, la tele en fit ses chous gras le lendemain matin). Enfin bon, pour mon grand plaisir, aujourd’hui (mercredi) semble reparti pareil .

Ma guest house de l’annee derniere ne disposait pas de chambre de libre pour le jour de mon arrivee, j’avais donc jete mon devolu sur une autre, dont le site internet ne m’attirait pas du tout, mais qui m’avait ete conseillee indirectement par un prof de l’ecole de francais pour laquelle je travaille. Je me transbahutai donc mes 60kgs de bagages a l’autre bout de Tokyo, jusqu’a leur bureau central. Je les appellai depuis la gare, et un d’junz vint me chercher en voiture et me mena a leur “bureau”. La j’hallucinai deja un peu : c’etait une une immense salle aux murs tapisses de televisions retransmettant les cameras de securite de leurs differentes guest-house, salle egalement blindee de telephones dispatches ici et la. On se serait cru au coeur du centre de securite d’Alcatraz, ou au poste de police central de Harlem. Deux autres choses m’avaient precedemment fait tiquer sur leur site internet (en dehors du site en lui meme hi hi (www.guesthouse.co.jp)) : le fait que draps et futons n’etaient pas fournis, et la taille des chambres par rapport au prix (20m2 pour 3000fr a une distance tout a fait honnete du centre de Tokyo, cela me paraissait un peu bizarre). Et le d’jeun de commencer a m’expliquer les regles : il apporta un pave de 60 pages (sic) de regles, dont j’etais cense prendre connaissance sur place, sans avoir de possibilite d’en avoir de copie a lire tranquillement chez moi. Il m’annonca egalement que pour une raison obscure, je ne pourrais pas avoir de copie du contrat que j’allais signer, que tout etait centralise chez eux… de plus en plus poissonneux tout ca, mais rien qui ne soit encore en mesure de m’arreter, j’etais toujours partant pour un contrat d’un an. Il m’annonca alors que le contrat contenait une clause de non resiliation : qu’une fois signe, tous les mois etaient dus et qu’il n’etait pas possible d’interrompre le contrat en cours, meme en les prevenant a l’avance : je commencai vraiment a tiquer, et lui demandai de passer le contrat de 1 an a 3 mois… j’appris ensuite que la climatisation dans la chambre (ainsi que le chauffage) etait “coin-operated” : 100 yens (cad 5fr) pour 3h de clim ou de chauffage… je commencai serieusement a penser que leur truc etait une blague, mais j’etais encore partant pour leur en prendre 2 mois… la clim a 100 yens passe encore, mais le chauffage… et c’est alors qu’il m’annonca apres une de mes questions, la goutte d’eau qui fit deborder le vase : il y avait bien une connexion a fibre optique dans la chambre, mais interdiction d’utiliser le moindre logiciel de p2p, ni Skype !! Je demandai alors de ramener le contrat a 1 mois seulement… ce qu’il ne put faire, m’annoncant que la duree minimale etait de deux mois… je me voyais deja dormir dans un parc avec mes sacs ce soir la… [a suivre, je n’ai plus de temps la ]