KyÅto, suite et fin
Jeudi 1 Mai 2008Avant de commencer, petite annonce: j’ai mis en place un nouveau système de zoom de photos, plus pratique et agréable que l’ouverture d’une nouvelle fenêtre! Essayez le! Essayez le! De plus une fois agrandie, vous pouvez drag’n dropper la photo pour la déplacer si elle est trop grande pour votre écran. Ce système est rétroactif et fonctionne sur tous les anciens posts… c’est le moment ou jamais de plonger dans mes archives (ajoutez moi un commentaire pour me dire si vous le trouvez génial ou nul à ch*er! ^^).
Pour inaugurer ce nouveau système, j’attaque mon dernier post sur Kyoto (dernier pour l’instant… j’espère bien y retourner ^^). Je ne vous cache pas que ce que je trouvais le plus intéressant est déjà passé, mais il me reste deux/trois choses à vous faire partager..
Débutons par les alentours de la gare, en commençant par la Kyoto Tower! Toutes mes recherches aboutissent à la même conclusion: elle a été construite dans le simple but de “faire joli” et que les touristes puissent avoir un point d’observation privilégié sur la ville.
Néanmoins, comme Kyoto est encerclée par des montagnes, cela m’étonnerait qu’elle ne soit pas utilisée aussi par les communications. Naturellement, sa construction a soulevé à l’époque (1964) moult pétitions allant à son encontre, et certains Kyotoïtes ne la portent toujours pas dans leur coeur.
Devant la gare, un Astro Boy nous accueille, et surtout nous indique la direction d’un petit musée (d’une boutique en fait…) dédié(e) à Tezuka:
Pourquoi à Kyoto alors que Tezuka n’a rien à voir avec la ville?…
Parce que Kyoto est une ville ultra touristique, et que Tezuka et Astro Boy sont des icônes du Japon, représentants et précurseurs du manga d’aujourd’hui. Ils apparaissent presque à chaque fois que le “Japon parle de lui même” et font profondément partie de son identité. Astro Boy vous accueille par exemple à l’aéroport Narita sur les affiches d’informations et de sécurité (ce qui me fait penser à Kitty chan, qui est utilisée entre autre dans le métro pour dire de faire attention de ne pas se coincer les doigts, mais je m’éloigne du sujet…^^). Pas trop froid Astro?
Enfin, la gare en elle même: un monstre, un monument architectural en soi même.
Direction maintenant le quartier de Pontocho la nuit, l’un des quartiers traditionnels de geishas (c’est à dire abritant écoles et maisons de thé). La colonne vertébrale du quartier est constitué d’une longue rue d’à peine 2 mètres de large, où se trouvent la plupart des commerces traditionnels et restaurants hors de prix:
Comme vous l’aurez compris si vous avez lu mon post sur les maikos et geikos, les chances de croiser une geisha “en service” sont malheureusement très faibles, à moins d’attendre toute la nuit devant une ochaya.
Quand on lève le nez, c’est la guerre des enseignes:
Voilà pour la partie traditionelle. Maintenant, dans une rue parallèle à la première se trouve la partie moderne, c’est à dire clubs à hôtesses et hôtels..
Des hôtels où l’on trouve ce genre de panneau à l’entrée… (c’est le mode d’emploi?):
et aux noms très… suggestifs :
Autre lieu, autre sujet… un des symboles les plus connus de Kyoto est celui de ses 5 montagnes sur lesquelles d’immenses kanjis sont tracés, et dont la seule raison d’être semble d’être embrasés en été (le 16 août) pendant 15 à 30 minutes chaque, à l’occasion du Daimonji-Gozan-Okuribi qui constitue à Kyoto le point culminant de l’Obon (fête des ancêtres et qui marque la fin de l’été) et dont le spectacle semble magnifique.
Celui-ci est celui du mont Daimonji -le plus célèbre des 5 et qui prête en partie son nom au festival- où certains reconnaîtront le kanji “dai“.
Tout proche, l’incontournable pavillon d’or, point de passage obligé de toute première visite de Kyoto:
Je ne m’étendrai pas sur lui -à part pour préciser qu’il est réellement recouvert d’or pur- le nombre de photos et d’articles lui étant consacrés sur internet étant tout simplement hallucinant.
Autre temps, autre lieu,
enfin un temple, le premier de ce post…
..celui de Kiyomizu-dera qui a la particularité -perché du haut de sa montagne- d’offrir à partir d’une grande terrasse en bois une vue imprenable sur Kyoto.
La neige ne décourage pas les touristes plus que ça (la preuve, on est là aussi ^^)
Quoi, il faut aller s’agglutiner là bas?!
Finalement on reste ici… il y a beaucoup moins de monde et une aussi belle vue .
Et comme le temps est farceur, 10 minutes plus tard il faisait grand soleil:
Un petit repas tout ce qu’il y a de plus japonais, et absolument su-ccu-lent (contrairement à mon dernier post sur le poisson séché, qui en plus d’avoir une drôle de tête est -entre autre- beaucoup trop salé)
Dans le quartier de Gion (le plus grand et populaire quartier de geishas) une rue aux maisons traditionelles particulièrement bien conservées:
Les panneaux de bambous étaient (et sont peut être toujours) prévus pour que les chiens ne puissent pas uriner sur les murs de la maison… il est clair que de l’urine sur du bois, cela ne doit pas être très drôle à vivre de l’intérieur.
Et un taxi de l’amour ! Un ! Une des nombreuses chaînes de taxi de Kyoto et surtout celle au logo le plus amusant:
Dernier jour, seul, je m’en vais visiter un ensemble de temples zen qui me tient à coeur: Daitokuji, réputés entre autre pour leurs jardins secs (de gravier) dédiés à la médiation, soigneusement agencés et peignés pour évoquer mère nature (torrents et montagnes, mers et forêts, mouvement figé…).
Peu après être entré dans le “domaine”, je tombe la dessus… “Whaaaa! Ca pousse aussi haut le bambou???”
Ces temples utilisant le bambou de manière intensive (murs, toits, barrières, réparations…) et le produisent eux même sur place:
Je ne vous montrerai pas de jardins zen, car mes photos ne font pas honneur à la beauté de la réalité, que la neige qui s’y trouvait en chamboulait un peu l’harmonie visuelle, et enfin car en peut déjà en trouver de très bonnes en cherchant un peu (ce n’est que partie remise car j’y retournerai un jour, mais… je crois que je préfèrerai les contempler plutôt que de vouloir à tout prix les fixer en pixels).
Je ne vous montrerai donc que les clichés qui me paraissent les plus respectueux de l’état d’esprit (ou de celui que je m’imagine être) des lieux ^^
Daitokuji est donc un ensemble important de temples bouddhistes zen (entre 22 et 24, mais j’avais l’impression qu’il y en avait plus). Un faible nombre est ouvert au public (5 si je me souvient bien le jour où j’y suis allé). Chaque temple dispose de sa propre infrastructure, de sa propre entrée, etc.. voici celle de l’un d’eux:
Vous pouvez remarquer à quel point le bambou est présent partout: sur cette photo il représente l’essentiel des matériaux de construction.
De même ici (en dehors du bois et de la pierre naturellement… c’est dire uniquement des éléments naturels):
Un temple vu de l’extérieur:
un autre..
Terrasse où certains ont la chance de pouvoir méditer tous les matins:
Un mini-jardin zen (ou sec):
Un simple couloir…
Enfin, un des torii de Daitokuji, représentation de la frontière entre le monde quotidien et le spirituel:
Pouff… pouff… j’arrive (et vous aussi ^^) au bout de ce long post… au moins je l’aurai terminé Kyoto! Pas comme ma série sur le Tobu World Square par exemple.
Et pour finir, une petite section spéciale qui s’intitule…
- - - - - - - - - - CA NE FAIT RIRE QUE MOI! - - - - - - - - - -
…vous voilà prévenus ^^
Kezako?
Kezako!
Nom de société évoquant le professionnalisme aux oreilles d’un français…
Les panneaux d’affichage du métro de Kyoto sont tous tenus par deux rigolos compères… mais lorsque la seule affiche est un avis de recherche pour de dangereux criminels ça fait un peu à côté de la plaque:
Luke, je suis ton père!*
Fais voir ce que tu as mangé à midi toi..
Voilà… c’est terminé! Enfin presque: petite rallonge pour les amis ci-dessous