Voici quelques clichés de la moisson que j'ai rapporté d'un petit voyage à Tokyo en été 2003.

Ceci n'est pas un compte-rendu de voyage : j'en ai bien réalisé un, mais il est sur papier et est énorme. Je commente donc seulement ces quelques photos de manière très télégraphique.

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Mon avion pour Vienne est à l'heure. Ma compagnie étant Autrichienne, c'est un passage obligé.	Me voici dans le véritable vol... l'excitation est à son comble... déception ou émerveillement à l'arrivée ?... en tout cas dépaysement assuré. J'utilise pour la première fois mes katakanas fraichement acquis pour déchiffrer la teneur énergétique d'un bol de soupe miso instantanée...
L'une des multiples raisons de ma venue au Japon, étant de m'extasier devant des forêts d'écrans géants, je me sens rassuré dès l'aéroport...	Je pris le métro pour rejoindre Tokyo, comme on me l'avait conseillé pour une immersion directe dans le quotidien Japonais, et ce fut un bon choix : je découvris les sièges alignés face à face en longueur comme dans les films, les nombreux passages à niveau dans la campagne (les salary-men et femmes aux foyer attendant devant, à vélo) les nombreux écoliers et lycéens en uniforme partant travailler en longeant la voie de chemin de fer... J'émergai de la station par une petite sortie annexe de la gare de Ueno, et tombai nez à nez dans une petite rue sur une première salle d'arcade de 4 étages... devant avouer que je ne suis pas insensible à un bon jeu vidéo, je me dis que cela augure du bon... Mais pour l'instant trouver mon hôtel ! Après avoir demandé ma direction, je marche un peu, et tombe dessus du premier coup (malgré ma crainte de mal interpréter le plan que j'avais imprimé). Je paye, et l'on me donne la consigne de revenir 3h plus tard, le temps que la chambre soit faite. Petite pub au passage, car c'est un hôtel parfait : peu onéreux, très accueillant et parfaitement cleen : Irya Station Hôtel. Donc, le temps de sortir mon appareil photo et de quoi écrire, je laisse mes sacs à l'entrée, et voila !! Enfin libre dans Tokyo !! Le ciel me confirme que je suis bien à la saison des pluies... il fait chaud et humide, et un léger crachin ne cesse de s'arrêter et de reprendre... Et donc, première photo à la sortie de mon hôtel, à côté de Ueno station. Bienvenue dans le monde du vélo !
Au dessus d'un pont. Il y en a beaucoup qui enjambent les rues permettant aux flux (de voitures et de piétons) de ne pas être interompus. On peut naturellement attendre en bas que le feu passe au rouge... mais on peut attendre longtemps. C'est là que je vois ma première ambulance (ou voiture de pompier) qui en plus de la sirène, dispose d'un haut parleur sur le toit et d'un japonais qui hurle dedans aux voitures de se pousser... efficace.	Je remarque que le chemin entre Ueno et mon hôtel est un quartier de fans de motos, le Dausmenil des américaines, l'Akihabara des Jacky du guidon, le paradis de l'officionado du pot déchappement chromé.
Le voilà ! Le premier "jésen" ( Game Center ) sur lequel je suis tombe en sortant de Ueno. Ce fut loin d'être le dernier.	Le dernier F-Zero, sur vérins hydroliques, enceintes derrière les oreilles, où l'on peut amener sur carte mémoire son pilote sauvegardé à la maison, pour pouvoir épater la galerie et jouer dans des conditions plus décentes. Ce jeu est rempli de tellement de menus et de sous-options que l'on peut remarquer le mode d'emploi accroché derrière le siège...
Néammoins tout n'est pas rose dans le monde du jeu : les salles de machines à sous et de pachinkos de 5 étages sont également légions. De nombreux salarymen viennent y perdre la moitié de leur salaire mensuel au grand damn de leur famille. L'intérêt ludique d'un pachinko frôle le zéro absolu. à un point tel que la plupart des joueurs lisent le journal ou font autre chose en même temps. Le seul intérêt est l'argent. Les jeux d'argent étant interdits, on gagne en fait des lots, mais comme par hasard, on trouve à côté de toutes les salles de pachinko, de petites boutiques spécialisées dans le rachat... d'ours en peluche, de ballons et autres télévisions... astuce parfaitement connue et tolérée.	Ueno Station
Ah ! la gestion de flux ! Quelle machine remarquablement bien huilée.	L'entrée du temple le plus connu de Tokyo.
Ma première chambre.	Le coin indispensable où laisser ses chaussures.
Première découverte de Shinjuku, l'un des quartiers d'affaire les plus animés, et de plus en plus électronique.	Cela laisse rêveur...
Ceci également...	Les livres d'initiation à la 3D aussi... bien loin des notres qui nous apprennent souvent à créer des théières... Dans la catégorie "bibles de programmation", je suis tombé sur un livre entièrement dédié à la programmation de tamagochis et de "compagnons virtuels".
Déjà que je trouvais la Défense poétique...

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